Silent Reading : Chapitre 2 - Julien II
Aux heures de pointe, de six heures trente à dix heures, la rue Nanping s'allongeait en un serpent d'acier immobile. Sous le ciel gris, les voitures, moteurs au ralenti, formaient une masse figée. Un guet-apens à ciel ouvert.
Les cols blancs, en route vers le centre d'affaires du quartier Est, se heurtaient à des essaims désordonnés de motocyclistes. Qu'un bus municipal ose s'y risquer, et le piège deviendrait mortel.
Les rues de l'arrondissement Ouest avaient leur logique propre, larges ou étroites, imbriquées comme un puzzle. Avec les constructions sauvages, les impasses pullulaient. Les voitures s'y engageant par erreur se retrouvaient comme des insectes pris dans une toile. Pour revoir la lumière du jour, elles devaient se débattre, louvoyer à coups de volant.
Luo Wenzhou passa la tête par la fenêtre, enclencha le gyrophare et fit gronder la sirène avant de gueuler :
— « Beau gosse ! On est en service et coincés. Tu veux bien dégager ton fier destrier du portail ? »
Un vieil homme sortit d'une cour voisine, le toisa lèvres pincées, puis poussa à contrecœur un scooter électrique.
À gauche du véhicule, un autocollant proclamait : « Spécialement pour aller chercher mon petit-fils » ; à droite, un autre avertissait : « Plus tu t'énerves, plus je ralentis. »
Alors que l'engin avançait, un aboiement surprit Luo Wenzhou qui remonta ses lunettes de soleil. Un gros chien fauve surgit derrière le scooter, trottinant jusqu'à la voiture de police. Croisant le regard du conducteur, comme pour le provoquer, il leva la patte sur la roue.
Le Capitaine Luo siffla doucement :
— « Vas-y, vide ta vessie, mon trésor. Après, je te coupe le zizi, j'en fais une brochette et je la bouffe. »
Le chien n'avait jamais entendu parler d'une recette pareille. Saisi d'effroi devant l'air de voyou de l'Officier Luo, il poussa un jappement pitoyable et fila, la queue entre les pattes.
Lang Qiao se cacha derrière sa tablette.
—
« Chef, as-tu remarqué qu'il y a une demoiselle sur la banquette
arrière ? » Fixant son écran, elle ajouta : « Ils viennent d'envoyer le
dossier. »
— « Mademoiselle, résume-moi les faits
objectifs, » ordonna Luo Wenzhou en manœuvrant prudemment pour sortir de
l'étroite ruelle. « Ignore les ragots et les conneries. Wang Hongliang
est un lèche-bottes, et son sous-bureau pourri jusqu'à la moelle. »
—
« Bien reçu. La victime s'appelle He Zhongyi, dix-huit ans, travailleur
migrant. Il faisait des livraisons pour une chaîne de cafés. Empreintes
au cou, cause du décès, asphyxie par strangulation. On suppose que
l'arme est un tissu. Heure de la mort estimée entre vingt heures et
minuit. On attend le légiste pour plus de détails... Ah, et le corps a
été trouvé près de la colocation illégale où il vivait, d'où
l'identification rapide. »
Excellent conducteur, Luo Wenzhou se frayait un passage avec un millimètre de marge, tout en gardant assez d'attention pour suivre.
— « Et ces rumeurs de gang d'étrangleurs pilleurs, ça sort d'où ? »
—
« La victime a été dépouillée. Téléphone disparu, portefeuille vidé
puis jeté à côté. Mais rien ne prouve que ce soit le meurtrier. Et
détail bizarre, la personne qui a signalé le corps dit qu'une feuille de
papier couvrait son visage, collée dans ses cheveux, avec le caractère argent écrit dessus. »
Tao Ran coupa le GPS.
— « Tourne à droite, c'est juste après. »
Luo Wenzhou obéit, tapotant le volant.
— « Bon, officiellement, c'est une affaire du sous-bureau, pas du Central. Vous savez pourquoi on est là ? »
— « Pour "guider et superviser" ? » hasarda Lang Qiao.
— « Vous savez qui "guidait et supervisait" à l'époque ? »
Sous la pulsion d'une soudaine illumination, elle lança :
— « Les eunuques de la cour ! »
Tao Ran se retourna, incrédule.
— « Elles sont toutes aussi distinguées que toi, les filles de ton village ? »
Luo Wenzhou grimaça, comme pris d'une rage de dents.
— « Un peu de sérieux. Le Directeur Zhang prendra sa retraite dans quelques années et la plupart des adjoints pensent comme lui. Les autres ? Soit insignifiants, soit comme le Directeur Ceng, le nez collé aux détails techniques, incapables de lever la tête. Résultat, tôt ou tard, il faudra recruter parmi les services annexes. »
Il évita un tas d'ordures sur le bord de la route et baissa la voix :
— « Le vieux directeur veut se débarrasser de Wang Hongliang avant la fin de son mandat. Sinon, le Central finira aux mains d'un incompétent corrompu. Vous saisissez notre mission principale ? »
La voiture de police avait déjà tourné à l'intersection.
Le terrain était vide, désolé, coincé entre un vieil immeuble sans cuisine ni toilettes et une rangée de maisons aux toits irréguliers. Juste derrière, un petit entrepôt bricolé par les habitants. Le sol, envahi par les mauvaises herbes, exhalait une odeur persistante d'eau croupie.
La police avait bouclé le périmètre. Les médecins légistes allaient et venaient.
Wang Hongliang, chef du sous-bureau du marché aux fleurs, supervisait la scène en personne en attendant l'équipe du Commissariat Central. C'était un homme d'âge moyen, chauve jusque dans les sourcils, clairsemés, perdus dans les plis de son visage anxieux. La sueur perlait sur son front. Il accueillit Luo Wenzhou, lui secouant la main trois fois d'affilée :
— « J'ai dérangé les responsables du Commissariat Central, et même obligé certains d'entre vous à venir jusqu'ici. Je suis vraiment désolé. »
Le Capitaine Luo eut un sourire aimable :
— « Lao-ge⁽¹⁾, pourquoi tant de formalités ? »
Wang Hongliang, négligeant dans son travail mais expert en hypocrites relations "humaines", toujours prêt à se faire bien voir, saisit la perche. Il changea aussitôt de ton, et se lança dans un flot de plaintes pseudos-fraternelles.
Luo Wenzhou sortit une boîte de cigarettes, en alluma une, la lui tendit tout en jetant à Tao Ran un regard discret pour qu'il aille examiner la scène avec Lang Qiao.
— « C'était quelqu'un qu'il connaissait, forcément quelqu'un qu'il connaissait. »
Wang Hongliang parla sans interruption le temps d'une cigarette, puis entra enfin dans le vif du sujet. Ses petits yeux roulaient sans cesse.
— « Regardez ce coin. C'est si complexe qu'un étranger s'y perdrait. Si tu pètes chez toi, ton voisin connaît ton menu. Comment un inconnu oserait tuer ici ? Luo-lao-di, vous êtes expert, ça vous paraît logique ? »
À ce moment sensible, Wang Hongliang redoutait par-dessus tout l'idée d'un criminel errant frappant au hasard sur son territoire ; il s'accrochait désespérément à l'hypothèse d'un conflit personnel.
Luo Wenzhou esquiva la question. Ôtant ses lunettes de soleil, il les accrocha à son col, plissant les yeux vers les médecins légistes, répondant d'un ton léger :
— « Je ne suis qu'un humble fils de fonctionnaire qui vient gagner sa vie. Comment pourrais-je jouer les experts devant vous ? »
— « Qui n'est pas là pour gagner sa vie ? », soupira Wang Hongliang en écartant les bras. « Allons voir de plus près. »
Le tout nouveau « Club du Gagner sa Vie » s'avança donc. Un jeune homme à lunettes avec une coupe en brosse expliquait les circonstances à Tao Ran et Lang Qiao. Grand, raide comme un poteau, le visage criblé d'acné, il débitait ses mots à une vitesse folle.
— « Voici notre petit nouveau, Xiao Haiyang », présenta Wang Hongliang. « Premier à l'écrit lors de son recrutement. Xiao-Xiao, voici le Capitaine Luo du Commissariat Central. »
Xiao Haiyang, gonflant la poitrine, leva le menton, serra la mâchoire et hocha la tête d'un air raide :
— « Capitaine Luo. »
— « Pas besoin d'être si poli, » sourit Luo Wenzhou. « Continuez. »
Ces mots semblèrent débloquer le jeune homme, son débit se transformant en déluge, engloutissant ses auditeurs.
— « Pas de blessures défensives, mais une lésion à l'arrière du crâne, causée par un objet contondant. Ma conclusion préliminaire : on l'a assommé par derrière, puis asphyxié avec un morceau de tissu. Après la mort, ses affaires ont été prises et une bande de papier collée sur sa tête. Aucune trace de lutte sur place. La corde et l'objet contondant n'ont pas été retrouvés. À ce stade, rien ne prouve que la scène du crime soit ici. Rapport terminé ! »
Au début, tout allait bien, mais sur la fin, le visage de Wang Hongliang vira au vert.
— « Pas de preuve et tu racontes déjà n'importe quoi ? Si ce n'est pas ici, où alors ? Déposé ? Pourquoi déposer un corps ici ? À quoi bon ? Tu crois qu'on est là pour écouter tes divagations ? »
Xiao Haiyang le regarda, perdu :
— « Je disais juste que c'était une possibilité... »
Wang Hongliang allait continuer à l'incendier, mais Luo Wenzhou l'interrompit calmement :
— « Les jeunes ont souvent beaucoup d'idées. Ça vaut parfois la peine d'écouter. »
Son regard balaya les environs, noyés dans une grisaille poisseuse. Des câbles électriques emmêlés pendaient bas, étranglant l'un des rares rayons de soleil de Yancheng. C'était déprimant.
— « Faites le tour, voyez si quelqu'un a entendu quelque chose », dit Luo Wenzhou. « Pour le reste, l'instinct du Directeur Wang n'est pas faux. Ne partons pas sur des scénarios extrêmes, privilégions pour l'instant la piste d'un crime commis par une connaissance. Lao-ge, ça vous convient ? »
L'arrivée du capitaine avait d'abord semblé de mauvais augure au sous-directeur, mais il réalisa que sa manière de travailler s'accordait parfaitement avec la sienne. Ils fonctionnaient à l'unisson, économisant des heures de palabres inutiles.
La suite, c'était le travail ingrat, auditions sans fin et vérifications de routine. Autrement dit, la mission des petites mains de la criminelle. Rien à voir avec l'équipe envoyée pour "encadrer" les choses, dont la fonction première consistait à guetter le moindre faux pas de Wang Hongliang, thé chaud à la main.
Pourtant, Tao Ran⁽²⁾ se pencha vers Luo Wenzhou :
— « Chef, partez devant. J'aimerais rester et faire un tour avec eux. »
Son prénom lui ressemblait, doux et raffiné. Traits délicats, voix calme, on ne l'avait jamais entendu hausser le ton. Collègues ou criminels, tous se heurtaient à sa douceur de bruine printanière. En apparence accommodant, son capitaine, qui travaillait avec lui depuis l'université, savait combien cette façade cachait un caractère obstiné.
Tao Ran avait ce sérieux un peu décalé pour son époque. Peu lui importait que le ciel tombe – Luo Wenzhou serait là pour le retenir –, mais lorsqu'il enquêtait sur une affaire, s'il y avait quoi que ce soit de suspect, il ne lâchait pas l'affaire, que ce soit de sa responsabilité ou non.
— « La victime a été frappée par derrière »,dit le capitaine. « Si c'était un voleur, il n'aurait pas pris la peine de l'étrangler. La piste d'un différend personnel tient debout. Où est le problème ? »
Le corps avait déjà été emporté par les légistes.
— « Les chaussures », répondit Tao Ran. « Ici, on marche dans la boue dès qu'on n'y prend pas garde. Mais j'ai ouvert la housse pour vérifier, elles étaient propres. »
Son ami et supérieur haussa les sourcils.
—
« Bien sûr, il connaissait peut-être le terrain, » reprit Tao Ran.
« Mais je pense que le gamin du sous-bureau a raison, on ne peut pas
exclure un autre lieu du crime. Et puis ce bout de papier collé sur sa
tête... c'est étrange. Wenzhou, si ce n'était pas si simple ? J'ai peur
que le Directeur Wang, pressé d'enterrer l'affaire, refuse de creuser. »
— « Pas besoin de se poser la question, » soupira son capitaine. « C'est exactement ce qu'il veut. »
Dès qu'il pourrait, Wang Hongliang signerait une déclaration affirmant qu'il s'agissait d'un crime personnel n'ayant rien à voir avec un « étrangleur », comme le prétendaient les alarmistes en ligne. Quelques jours suffiraient pour que l'opinion publique s'essouffle. Ensuite, on soulignerait « la contribution exceptionnelle du chef du sous-bureau du Marché aux fleurs à la réussite de tel ou tel prestigieux rassemblement de la ville. »
Quant à l'affaire, il trouverait bien quelques flics de la criminelle pour enquêter mollement. S'ils tombaient sur quelque chose, on arrêtait le coupable, sinon, on enterrait l'histoire. Et après assez de coups de balai sous le tapis, on pourrait toujours laisser le dossier dormir aux archives. Le secret de la méthode Wang Hongliang tenait à ça.
Voilà pourquoi le Directeur Zhang avait dépêché Luo Wenzhou.
— « Un gamin venu de loin meurt ici, dans une ville où personne ne le connaît », dit Tao Ran. « Quelles qu'en soient les raisons, on lui doit une réponse. »
Luo Wenzhou inclina la tête, plantant ses yeux dans les siens.
— « Voilà pourquoi je ne suis pas tranquille. Je veux les accompagner, éviter les imprévus », reprit aussitôt Tao Ran.
Son supérieur esquissa un sourire :
—
« Toutes ces années, j'ai assumé la responsabilité de tous les imprévus
qui te tombaient dessus, et je ne t'ai jamais vu t'engager pour
autant. »
— « Je suis raccord avec toi », plaisanta Tao Ran, impassible.
Il s'éloignait déjà quand son ami le rappela :
— « Attends. Ce matin, c'est Fei Du qui t'a envoyé des fleurs, non ? »
— « Qui d'autre ? »
Mains dans les poches, Luo Wenzhou baissa les yeux, comme s'il cherchait ses mots.
— « Si je te disais "tiens-toi loin de ce morveux", tu dirais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas ? »
—
« Tu ne crois tout de même pas qu'il est sérieux ? » sourit Tao Ran.
« Il s'amuse, comme toujours. Et puis je ne suis pas gay. Même si je
l'étais jusqu'au bout des ongles... »
Luo Wenzhou l'interrompit :
— « Même si tu l'étais, ça n'excuserait pas que ce morveux te colle aux basques ? »
Tao Ran le fixa, cherchant le sens caché de ses propos. Mais déjà, son ami enchaînait :
—
« Je ne parle pas de ses excès et de ses soirées. Ce n'est pas ça.
C'est autre chose... Fei Du m'a toujours donné un drôle de frisson
inquiétant. Tu vois ? »
— « Je vois, » acquiesça son adjoint.
Il avait l'air fragile, facile à intimider. C'est pour cela qu'il portait toujours son uniforme. Le soleil du matin, au-dessus des murets moussus, l'enveloppait d'une lumière tendre.
— « Je suis à ses côtés depuis sept ans. Fei Du est un bon gamin, pas besoin de se méfier. Même si, en ce moment, il en fait un peu trop. »
Luo Wenzhou ne répondit pas.
Alors Tao Ran changea de sujet :
—
« Et puis, qui est celui qui, à l'époque, voulait lui offrir un cadeau
mais n'osait pas signer son nom ? Celui qui s'est démené pour dégoter
une console de jeu venue de l'étranger, et m'a obligé à... »
— « Ouste, » coupa Luo Wenzhou, impassible. « Tais-toi et au travail. »
⁽¹⁾Formes d'adresse familiales : en chinois, les termes désignant les liens fraternels servent aussi comme appellatifs affectueux. Ge (哥) = grand frère, di (弟) = petit frère, jie (姐) = grande sœur, mei (妹) = petite sœur. Exemple : Lao-ge.
⁽²⁾ Tao Ran (陶然) : son prénom signifie littéralement « heureux et insouciant ».
🕵️♂️ Récapitulatif de l'enquête Chapitre 2
Nouveaux personnages :
🔸 He Zhongyi : Victime identifiée. 18 ans, travailleur migrant, employé d'une chaîne de cafés comme livreur. Mort par strangulation.
🔸 Wang Hongliang
: Chef du sous-bureau du Marché aux Fleurs. Paresseux et obsédé par les
apparences. Cherche à minimiser l'affaire pour éviter tout scandale
avant la conférence.
🔸 Xiao Haiyang : Nouvelle
recrue du sous-bureau. Jeune, rigide et appliqué, souvent trop franc.
Fait remarquer le premier que la scène du crime pourrait être un lieu de
dépôt, pas le lieu du meurtre.
Informations découvertes sur l'enquête :
Identité de la victime :
Nom : He Zhongyi (何中义)
Âge : 18 ans
Origine : province non précisée, arrivé récemment à Yancheng.
Métier : livreur pour une chaîne de cafés.
Statut social : travailleur migrant, colocation illégale dans le quartier Ouest.
Détails du meurtre :
🔸 Cause du décès : asphyxie par strangulation (avec tissu).
🔸Blessure secondaire : coup porté à l'arrière du crâne par un objet contondant (assommé avant d'être étranglé).
🔸 Heure estimée de la mort : entre 20 h et minuit.
🔸 Éléments manquants : arme du crime non retrouvée (ni corde, ni objet contondant).
🔸 Vol apparent : téléphone disparu, portefeuille vidé puis jeté à côté du corps.
🔸 Mise en scène : feuille de papier collée sur la tête, portant le caractère "argent" : symbole encore inexpliqué.
🔸 Chaussures propres malgré un sol boueux → suspicion d'un autre lieu du crime.
Contexte de la découverte :
🔸 Corps trouvé près du logement de la victime.
🔸 Terrain sale et difficile d'accès. Parfait pour un dépôt discret.
🔸 Aucune trace de lutte sur place.
🔸 Pas de témoins directs à ce stade.
Conduite du sous-bureau :
🔸 Tentative manifeste d'étouffer l'affaire (rumeurs d'"étrangleurs" jugées gênantes pour la conférence).
🔸 Wang Hongliang privilégie la thèse d'un "conflit personnel" et souhaite clore rapidement le dossier.
🔸
Luo Wenzhou joue le jeu en apparence, mais laisse entendre à Tao Ran
qu'ils sont là pour empêcher justement cette dissimulation.
Connexions avec les chapitres précédents :
🔸 Le corps du prologue est confirmé comme celui de He Zhongyi.
🔸 Le papier blanc collé sur le visage est confirmé, avec ajout du caractère inscrit.
Points à surveiller / pistes émergentes :
🔸 Origine du caractère "argent" : symbole ? message ? lien à un mobile économique ?
🔸 Lieu réel du meurtre (si différent de la scène de découverte).
🔸 Derniers déplacements de He Zhongyi
🔸 Téléphone manquant → possibilité de trace numérique / dernier appel / géolocalisation.
🔸 Motivation politique : Wang Hongliang semble craindre plus le scandale que le crime.
Vous pouvez me retrouver sur : Instagram - TikTok - Twitter - Wattpad




Commentaires
Enregistrer un commentaire