Silent Reading : Chapitre 12 - Julien XII

 

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 Crédit : @hangaeul98

 

 

 

 

 

— « Vers neuf heures dix, He Zhongyi monte dans le bus n°34 à l'arrêt Nanping Est. Il descend à Wenchang une vingtaine de minutes plus tard. Une caméra de surveillance près du carrefour l'a filmé de dos. Peu de temps après, il sort du champ des caméras. Après on perd sa trace. »

Luo Wenzhou avait grandi à Yancheng. Il visualisa immédiatement l'endroit approximatif.

La rue Wenchang se trouvait au sud-est du quartier commercial de l'arrondissement du Marché aux Fleurs. Autrement dit, après avoir quitté le Manoir Chengguang, la victime non seulement n'était pas rentrée chez elle, mais elle s'était encore éloignée dans la direction opposée.

— « Entre neuf heures et neuf heures trente, He Zhongyi n'était pas dans l'arrondissement ouest. La dispute entendue par les habitants à ce moment-là n'a donc aucun lien avec le meurtre. Ma Xiaowei a été accusé à tort. » dit Tao Ran, couvert par le vacarme de la circulation. « Pourquoi Wang Hongliang s'est-il empressé de l'arrêter ? Si je ne savais rien, je penserais presque que c'est la police qui a tué He Zhongyi et qu'elle cherche un bouc émissaire. »
— « Capitaine Luo. » À ce moment, un policier criminel s'approcha et remit à Luo Wenzhou une liasse de documents. « Les médecins légistes viennent d'envoyer leur rapport. Ils estiment que la victime est décédée entre 21 h et 22 h le 20 mai. »
— « Entre 21 h et 22 h... » Luo Wenzhou parcourut rapidement le rapport, sans répondre aux soupçons de son adjoint. « D'après leur conclusion, il est fort probable que He Zhongyi ait été tué peu après être descendu du bus. »

Tao Ran avait dû trouver un endroit calme ; le bruit de fond baissa brusquement.

— « Vers neuf heures, le banquet du Manoir Chengguang touchait à sa fin. Zhang Donglai est sorti ; les caméras de la cour l'ont filmé pour la première fois. Il est resté un moment, puis est rentré à l'intérieur. À 21 h 45, on le revoit à la caméra, il parle avec une fille, et ils s'enfoncent main dans la main dans le bois. »

Luo Wenzhou soupira.

— « On dirait que l’emploi du temps du jeune maître Zhang était saturé. Tellement occupé qu’il n’aurait même pas eu le temps pour un petit meurtre. »
— « À moins qu'il n'ait un frère jumeau, Zhang Donglai est blanchi. On le relâche ? »

Luo Wenzhou éluda la question.

— « T'as autre chose ? »
— « Il y a aussi un relevé téléphonique », répondit Tao Ran. « Je t'explique, c'est étrange. Tu te rappelles que la victime avait reçu un appel pendant qu'il attendait devant le Manoir Chengguang ? J'ai obtenu son numéro grâce à son colocataire et j'ai vérifié ses relevés. Le soir du 20, He Zhongyi a appelé plusieurs fois un numéro non enregistré. »
— « Oh ? » Luo Wenzhou arqua un sourcil. « Et qu'y a-t-il d'étrange ? On avait déjà conclu que la victime connaissait son meurtrier. »
— « Ce qui est bizarre, ce n'est pas ça, » reprit Tao Ran. « Vers 21 h 50 ce soir-là, He Zhongyi a reçu un SMS d'un autre numéro douteux et difficile à tracer. Le message disait : "Lieu du règlement de comptes changé pour le terrain du Triangle d'Or, 20 mai." Qu'est-ce que ça veut dire ? Un règlement de comptes ? Avec qui ? Et qu'est-ce que c'est que ce "terrain du Triangle d'Or" ? Ce nom fait un peu louche, non ? »

Luo Wenzhou l'interrompit brusquement.

— « Ne t'attarde pas là-dessus pour l'instant. La rue Wenchang est en plein cœur de la vieille ville. Il y a beaucoup de monde, et neuf heures, ce n'est pas si tard. Amène des gars et demandez autour de vous, peut-être que quelqu'un l'a vu. »

Tao Ran resta interdit. Avant qu'il n'ait pu répondre, son capitaine avait déjà raccroché. Il fronça légèrement les sourcils devant son téléphone. Jusqu'ici, il avait toujours cru que Wang Hongliang ne se livrait qu'à des manœuvres simples : esquiver ses responsabilités, profiter de sa position sans rien faire. Il pensait donc qu'il suffirait de trouver un prétexte pour l'écarter, afin que son laxisme ne gêne pas l'enquête. Mais à présent, il sentait confusément que l’affaire dépassait de loin de simples manœuvres politiques.

 ⸻

L'équipe criminelle du Commissariat Central se mit en marche avec méthode. Moins d'une heure plus tard, les policiers avaient reçu leurs ordres, s'étaient dispersés, et interrogeaient les passants, armés d'une photo nette de He Zhongyi.

Ce type de travail faisait partie de la routine. Il fallait le faire, mais c'était fastidieux, interminable, épuisant, comme distribuer des tracts au bord d’une route. Répéter inlassablement les mêmes mots, en espérant qu’un coup de hasard livre un indice. Car les yeux humains ne sont pas des caméras ; ils n'impriment pas chaque visage croisé.

La ville était trop vaste. Les habitants, emportés dans le flot, partaient tôt, rentraient tard. La plupart des voisins ne se connaissaient que de vue ; dans les bus et les métros, ce n'était qu'une mer de têtes baissées sur des écrans. À travers quelques pouces carrés de verre, chacun suivait des polémiques de l'autre côté de l'océan, explorait des histoires fantastiques aux quatre coins du monde, participait aux débats des neuf millions et demi de kilomètres carrés du pays. Minute après minute, tous étaient débordés.

Qui aurait pris le temps de remarquer un jeune ouvrier mal habillé, banal et sans éclat ?

Il était trop ordinaire. Trop insignifiant. Indigne d'être retenu dans la mémoire de quiconque.
Vivant ou mort.

Cette fois, la chance n'était pas au rendez-vous. Sous un soleil implacable, Tao Ran et les autres interrogèrent sans répit, jusqu'au crépuscule sans aucun résultat.

— « Capitaine adjoint, par ici, personne ne l'a vu. »
— « Adjoint Tao, on a fouillé la rue à l'ouest, visionné toutes les caméras des boutiques. Rien. »
— « Un vieil homme croit peut-être l'avoir aperçu. Je lui ai demandé la direction qu'il avait prise, il a pointé vers un chantier. »

Jusqu'à présent, ils n'avaient pas réussi à relier les fils pour déterminer où He Zhongyi était allé après être descendu du bus, ni où il avait été assassiné.

Ce jeune homme de moins de vingt ans, arrivé à Yancheng il y a à peine un an, avait tracé un demi-cercle autour du centre-ville sur des images muettes de vidéosurveillance, puis s'était volatilisé, pour mourir dans un coin inconnu.

Et même mort, il n'avait pas trouvé le repos. Son corps, déplacé absurdement, avait été ramené jusqu'au quartier ouest du Marché aux Fleurs ; revenu à son point de départ, sans laisser la moindre trace dans le tumulte de la ville prospère.

À bout de ressources, Tao Ran dut disperser ses hommes, épuisés et transpirants, et rapporter brièvement à leur capitaine qu'ils n'avaient fait aucun progrès.

— « Je crois qu'on tourne en rond, » dit-il. « On devrait rentrer et creuser le profil de la victime... Tu es dehors ? »

Dans le téléphone, on entendait une radio qui diffusait l'état du trafic, listant les rares zones encore fluides en pleine heure de pointe.

Luo Wenzhou marmonna son accord, puis éteignit la radio.

— « Tu pourrais aussi creuser la piste de Zhang Donglai. »
— « Zhang Donglai ? » Tao Ran, éreinté, la gorge sèche, répéta machinalement. « Il n'est pas déjà blanchi ? »
— « Sa sœur a dit que He Zhongyi lui a demandé si elle connaissait quelqu'un qui s'appelait Feng. S'il ne s'est pas trompé, alors ce mystérieux "Feng" a sans doute croisé Zhang Ting et sa bande. Et puis, He Zhongyi a quitté les abords du Manoir au moment même où Zhang Donglai est sorti dans la cour. Il n'avait pas l'intention de partir, alors pourquoi est-il sorti ? »

Tao Ran comprit soudain.

— « Il est allé saluer ceux qui s'en allaient. Tu veux dire que la personne que He Zhongyi voulait voir se trouvait parmi eux ? »
— « Dix points. Rien à gagner », répliqua Luo Wenzhou. « Et puis, il y a ce téléphone suspect. Si on a trouvé Zhang Donglai hier, c'était grâce à lui. Or, vu son caractère, "excuses officielles" n’existe pas dans son vocabulaire. Si ce n'est pas lui qui l'a donné, alors celui qui l'a offert à He Zhongyi l'a fait sous son nom ? Ou bien la victime a-t-elle menti à ses amis ? Pourquoi inventer ça ? »

Luo Wenzhou reprit son souffle.

— « Écoute, rentre te reposer. Reviens tôt demain. Avant la fin des quarante-huit heures, interrogez à nouveau Zhang Donglai. Moi, j'enverrai Lang Qiao enquêter sur la vie de He Zhongyi. »

Avant qu'il ne raccroche, Tao Ran demanda brusquement :

— « Tu es dans l'arrondissement Ouest du Marché aux Fleurs, là ? »

À l'arrière d'un taxi clandestin, Luo Wenzhou sourit :

— « La seule personne qui peut me suivre à la trace, c'est ma femme. Tu veux vraiment savoir, Taotao ? »
— « Tu enquêtes sur Wang Hongliang, pas vrai ? » insista Tao Ran, ignorant ses bêtises.

Baissant la voix, il ajouta :

— « Je ne veux pas de promotion, je me fiche des plans de Zhang pour se débarrasser de lui, et je n'ai aucune curiosité sur le prochain directeur général. Mais si quelqu'un a commis un crime, quel que soit son rang, c'est notre devoir de l'arrêter. »
— « Ton devoir, pour l'instant, c'est de trouver le meurtrier de He Zhongyi », répondit Luo Wenzhou en riant. « Ne t'inquiète pas, petit malin, si je trouve des preuves solides contre Wang Hongliang, tu auras ta dose d'heures sup'. »

Il raccrocha, puis tourna la tête vers le chauffeur, figé au volant.

L'homme n'avait pas voulu lui révéler son nom complet. Il se faisait simplement appeler « Xiao-Zhen ». Son regard fuyant trahissait une méfiance viscérale. Quand ses yeux croisèrent ceux de Luo Wenzhou dans le rétroviseur, il détourna aussitôt la tête, feignant l'indifférence.

— « Cette affaire est encore en cours, » dit calmement le capitaine de la criminelle. « Quand elle sera réglée, tu pourras en parler à ta guise. Mais d'ici là, je te demande de garder le secret. »

Le regard de Xiao-Zhen s'assombrit.

— « Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. »

Luo Wenzhou ajusta ses lunettes de soleil.

— « La dernière fois, tu m'as dit que ta sœur avait été assassinée par Wang Hongliang et son réseau de trafic de drogue. Mais d'après le rapport, ta sœur a été arrêtée pour prostitution, puis est morte d'une overdose. Chen Zhen, ça implique le chef de la sécurité publique d’un arrondissement entier et toute sa hiérarchie. On ne peut pas accuser sur ta seule parole. »

En entendant son vrai nom, le chauffeur pila brusquement et gara la voiture en bord de route.

Impassible, Luo Wenzhou lâcha platement :

— « Stationnement interdit. L’amende, c’est pour toi. »

Le visage de Chen Zhen était blême, tordu par la colère et l'humiliation.

— « Ma sœur n’était pas une fille comme ça ! » cracha-t-il, serrant le volant.

Luo Wenzhou ne broncha pas. Il tapa contre la vitre, articulant chaque syllabe :

— « Preuve. »
— « Elle n'a pas eu le temps de me dire quoi que ce soit... Elle ne dormait plus la nuit, toujours apeurée. Je lui ai demandé, elle s’est énervée, m’a dit de ne pas m'en mêler. Je... je l'ai entendue parler au téléphone... »
— « Avec qui ? »

Le conducteur se frotta les yeux et secoua la tête.

Luo Wenzhou lui tendit un mouchoir.

— « Ça te dit quelque chose le "terrain du Triangle d'Or" ? »

Chen Zhen se figea.

Tandis que Luo Wenzhou poursuivait ses pistes dans l’ombre, ailleurs, la nuit commençait à peine pour Fei Du.

— « Président Fei, Maître Zhao est arrivé. »

Il acquiesça.

— « Parfait. Faites-le entrer. »

Depuis qu’elle travaillait pour lui, la secrétaire n’avait jamais fait d’heures supplémentaires, encore moins vu son patron recevoir un client à une pareille heure. Intriguée, elle accueillit l’avocat avec un sourire.

Grand, élégant, impeccablement soigné, il avait cette beauté lisse, presque candide, que soulignait encore son allure posée. La jeune femme savait que le jeune maître Fei ne faisait pas de différence entre hommes et femmes, et qu’il appréciait surtout les personnalités réservées, douces et raffinées. Elle comprit aussitôt. Mais quand elle croisa le regard à demi moqueur de Fei Du, elle ravala son sourire, lui tira la langue discrètement avant de reprendre son sérieux professionnel, immobile dans un coin telle une intendante de palais.

Rongshun était le cabinet-conseil de la société pour certains projets spéciaux. Le menton appuyé dans la main, Fei Du écouta avec gravité l’exposé dense de Maître Zhao, puis changea soudain de sujet :

— « Comment va Tingting ? »

L'avocat s’interrompit, pris de court par l’incompétent héritier trop gâté qui ne prenait même pas la peine de sauver les apparences. Il se reprit vite, posa les dossiers qu’il avait passé tant de temps à préparer et répondit posément :

— « Mon collègue en droit pénal estime que les preuves sont insuffisantes. Le président Zhang devrait être libéré demain. Ce n’était qu’une fausse alerte. Merci de vous inquiéter pour Tingting. »
— « Tingting n’est pas la seule qui m’intéresse », dit Fei Du avec un sourire équivoque. Puis, sans insister, il enchaîna : « Au moment critique, c’est précieux de pouvoir compter sur de jeunes talents comme Maître Zhao. Auriez-vous l’amabilité de dîner avec moi ? »

L'avocat fronça légèrement les sourcils, sur le point de décliner, mais Fei Du s’était déjà levé et l’invitait sans appel.

La famille Fei était depuis longtemps le plus gros client de Rongshun. Zhao Haochang n’avait pas les moyens de refuser. À contrecœur, il se leva.

— « Je ne savais pas si vous aviez des restrictions alimentaires, alors j’ai prévu un assortiment. »

Fei Du marchait devant, l’air désinvolte.

— « Oh, Haochang, d’où venez-vous ? Vous êtes originaire d’ici ? »

Question banale, anodine. Pourtant, Zhao Haochang se figea, pris de court. Intrigué, Fei Du se retourna vers lui. L’avocat évita son regard et marmonna un vague « oui », sans plus.

 

 

 


 L'enquête se complique-t-elle ou va-t-on enfin dans la bonne direction ? Les deux peut-être...

Deux chapitres, comme promis. 

 

 


 

🕵️‍♂️ Récapitulatif de l’enquête
Chapitre 12


Nouveaux éléments / personnages :

🔸 Chen Zhen (Xiao-Zhen) : chauffeur clandestin ; persuadé que sa sœur a été assassinée par Wang Hongliang. Ressource potentielle mais émotionnellement instable, version incertaine.
🔸 Le “terrain du Triangle d’Or” : lieu évoqué dans un SMS reçu par He Zhongyi ; possible point de rendez-vous louche.
🔸 Maître Zhao (cabinet Rongshun) : petit ami de la sœur de Zhang Donglai. A envoyé un ami spécialisé pour défendre celui-ci ; ambiguïté dans son attitude et son passé.

Informations factuelles découvertes :

1. Trajet de He Zhongyi

🔸 21 mai, vers 21h10, il prend le bus 34 à Nanping Est.
🔸 Il descend vingt minutes plus tard à Wenchang, au sud-est du Marché aux Fleurs.
🔸 Il marche un peu, puis disparaît hors champ.
🔸 Conclusion : il s’est éloigné volontairement du Manoir, dans la direction opposée à chez lui.

2. Heure du décès

Rapport médico-légal : mort entre 21 h et 22 h.
Il a donc probablement été tué juste après être descendu du bus.

3. Ma Xiaowei officiellement innocenté

🔸 La bagarre entendue vers 21h–21h30 dans l’arrondissement ouest n’a aucun lien → He Zhongyi se trouvait ailleurs.
🔸 L’arrestation précipitée de Ma Xiaowei par Wang Hongliang devient très suspecte.

4. Alibi solide de Zhang Donglai

🔸 Les caméras le montrent au Manoir Chengguang à 21h45, main dans la main avec une fille vers le bois.
🔸 Impossible pour lui d’être l’agresseur → relâchement imminent.

5. Les communications de la victime

🔸 Plusieurs appels à un numéro non enregistré le soir du crime.
🔸 21h50 : SMS étrange venant d’un numéro difficile à tracer.
🔸 Le ton est louche, quasi-criminel.
🔸 Ce lieu n’est encore rattaché à rien de concret.

Pistes émergentes :

Luo Wenzhou recadre Tao Ran

🔸 Luo refuse de s’attarder (officiellement du moins) sur le SMS pour l’instant : priorité à la zone de Wenchang.
🔸 Fouille méthodique du quartier → aucun témoin fiable, aucune vidéo exploitable.

Retour à zéro : reconstituer les motivations

🔸 Les policiers doivent déterminer pourquoi He Zhongyi a quitté l’entrée du Manoir, alors qu’il semblait attendre quelqu’un.
🔸 Hypothèse de Luo : la personne qu’il voulait voir est sortie parmi les invités, donc peut-être liée à Zhang Ting.
🔸 Le “Feng” mentionné par He Zhongyi redevient une piste chaude.

Incohérence du téléphone offert

🔸 Si le portable de He Zhongyi n’a pas été offert par Zhang Donglai, alors quelqu’un a volontairement fait croire que c’était le cas.
🔸 Pourquoi mentir ? Manipulation ou couverture ?

Branche parallèle : le dossier Wang Hongliang

🔸 Luo Wenzhou enquête discrètement.
🔸 Chen Zhen affirme que sa sœur a été tuée par les trafics de Wang Hongliang, mais le dossier officiel parle d’overdose.
🔸 Le nom “Triangle d’Or” figé dans sa mémoire → réaction immédiate.
🔸 Une connexion possible entre :

  • trafic de drogue,
  • dossier de Wang Hongliang,
  • SMS reçu par la victime.

🔸 Rien de confirmé, mais la jonction des pistes commence à apparaître.

Branche Fei Du

🔸 Fei Du convoque Maître Zhao tard le soir.
🔸 Petite joute sociale : Fei Du teste l’avocat, notamment sur ses origines.
🔸 Réaction anormale de Zhao Haochang → zone d’ombre dans son passé.
🔸 La façade mondaine de Fei Du masque clairement une enquête personnelle.

Résumé clair

🔸 He Zhongyi est mort peu après avoir quitté le bus, loin du Manoir.
🔸 Aucun témoin ne l’a vu ensuite.
🔸 L’alibi de Zhang Donglai tient.
🔸 Deux nouvelles pistes :

  1. Le mystérieux “Feng” lié à Zhang Ting.
  2. Le “Triangle d’Or”, potentiellement un lieu de trafic lié à Wang Hongliang.

🔸 L’enquête officielle et celles personnelles de Luo Wenzhou et Fei Du commencent à se croiser dangereusement.

 

 


 

 

 

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