Silent Reading : Chapitre 9 - Julien IX
Artiste @Cyanice
Attention : J'ai exceptionnellement partagé 2 chapitres aujourd'hui. Le 8 et le 9 ! Ne vous trompez pas d'ordre.
Luo Wenzhou retourna le paquet ; il ne contenait rien d'autre.
Mais à ce moment précis, son téléphone vibra, affichant la photo d'un chemin de gravier esseulé, bordé de végétation soignée et d’un point d’eau, étroit et isolé, avec une poubelle solitaire plantée au milieu. En dessous, un message sans début ni fin :
« En passant. »
Luo Wenzhou fixa la photo pensivement, mais à côté de lui, Maître Chat s’impatientait.
Luo Yiguo avait sept ans, un visage rond, de grands yeux, un pelage lisse et était juste un peu irritable.
Il
donna un petit coup de patte à la jambe de Luo Wenzhou, tourna
l’arrière-train et alla se planter dans un coin, plein de reproches,
exhibant sa gamelle à son videur de litière.
Contre toute
attente, le grand idiot ne fit que lui jeter un regard impassible. Face à
cet affront, Yiguo, furieux, chargea avec agressivité et se dressa sur
ses pattes arrière, serrant le mollet du coupable entre ses griffes en
miaulant de rage.
Luo Wenzhou se pencha, le saisit par la peau du cou et le tint en l’air.
— « Tu en as assez de vivre ? »
Les pattes pendantes, le chat ronronna et lui tira la langue avec complaisance.
Luo Wenzhou leva les yeux au ciel et desserra son étreinte. Yiguo se libéra adroitement, fit une roulade aérienne et atterrit souplement à quatre pattes.
Son souhait fut vite exaucé ; croquettes à volonté, plus une boîte de pâté. Repu, il dut admettre que le proverbe disait vrai, un fils battu devient un fils dévoué⁽¹⁾. Après tout, ce videur de litière n’obéissait que quand on le mordait.
Luo Wenzhou s’accroupit et caressa le chat un moment. Baissant les yeux sur la longue queue poilue et hautaine, il se souvint que Tao Ran avait déniché ce tyran au marché un matin et l’avait offert à Fei Du. Sur le moment, le gamin avait paru ravi, mais quelques jours plus tard, il avait explosé et refusé net de le garder.
Tao Ran venait de province. À ses débuts, il n’avait pas les moyens d’acheter un logement et louait à droite à gauche. Avec des déménagements incessants, garder un animal n’était pas pratique. Il avait donc confié le chat à son meilleur ami.
Luo Wenzhou, qui détestait chats, chiens et enfants de seize ans ou moins, avait tellement fulminé qu’il avait lancé un ultimatum à Tao Ran : si une nouvelle famille n’était pas trouvée dans le mois, il ferait mijoter le quadrupède dans une marmite⁽²⁾.
Résultat, sept ans avaient filé en un éclair. Aucun foyer n’avait été trouvé. Luo Wenzhou, carnivore grossier, s’était mué en serviteur consciencieux et sans rancune, tandis que Luo Yiguo était devenu le maître incontesté de la maison.
Ainsi va le monde, plein de retournements imprévus.
Luo Wenzhou réfléchit encore un instant en caressant le chat, puis se leva brusquement, attrapa un reste de pain et sortit.
Les rues étaient relativement calmes lorsque le Capitaine Luo, qui aimait arriver et repartir pile à l’heure, retourna au Commissariat Central. En entrant dans le bureau, à part l’agent de garde, il trouva encore une personne, qui se frottait les yeux en repassant les vidéos de surveillance.
Il soupira.
— « Je savais que tu serais encore là. »
Tao Ran s’étira.
— « De toute façon, je n’ai rien de mieux à faire. Et toi ? »
— « J’ai eu pitié de toi. Te laisser crever de fatigue tout seul en
pleine nuit, ça me fendait le cœur. Je suis venu t’offrir ma précieuse
assistance. »
Luo Wenzhou s’approcha à grandes enjambées et se laissa tomber dans son fauteuil.
— « Alors, travailleur modèle, t’as trouvé quelque chose ? »
— « Les caméras du Manoir Chengguang sont toutes à l’extérieur. On a
tout passé au peigne fin entre 20 h et 22 h, le 20 au soir. Zhang
Donglai est apparu quatre fois, bien net, sur les images. En tout, il y a
quarante minutes où il n’était ni dans le champ des caméras ni dans le
club. Mais ces quarante minutes sont dispersées. À chaque fois, il
disparaît un petit laps de temps. Il n’a vraiment contourné les caméras
que deux fois. Vers dix heures, quand il est parti avec une fille
pendant une quinzaine de minutes — et il a pris soin de jeter un œil
vers la caméra en sortant. Et une autre fois, juste avant minuit. Après
minuit, les caméras de la cour s’éteignent, donc impossible de savoir
quand il est revenu. »
Luo Wenzhou se frotta le menton.
— « Quinze minutes ? »
Tao Ran hocha gravement la tête.
— « Oui. Si on retrouve la fille, elle pourra témoigner. »
Luo Wenzhou secoua la tête.
— « C'est vraiment un rapide. »
Son adjoint en resta sans voix quelques secondes.
— « He Zhongyi ? Il apparaît quelque part ? »
— « Non. Ils ont repassé une vingtaine de caméras, mais aucune ne l’a
filmé. Même sur les plus éloignées, rien qui lui ressemble. Et puis
franchement, si le meurtrier l’avait tué au club, tu crois qu’il aurait
pris le risque de se faire filmer ? »
— « Pas forcément. C’est peut-être He Zhongyi lui-même qui a évité les caméras. »
Luo Wenzhou se leva et se mit à faire les cent pas derrière Tao Ran, songeur.
— « Mais s’il n’y avait vraiment rien, Fei Du ne nous aurait pas transmis ça. »
— « Avec plus de quatre heures de vidéos et autant de caméras,
qu’est-ce qu’il aurait pu voir, franchement ? Il a dû nous les donner
juste pour info. »
Luo Wenzhou secoua la tête. Puis, comme frappé par une idée :
— « Attends. Tu disais que les caméras de la cour s’éteignent après minuit ? »
— « Oui. Il n’y a que celles du parking et de certains chemins qui restent actives. »
— « Ça doit être volontaire, pour éviter de filmer les clients en plein
naufrage éthylique. Les autres restent pour la sécurité. »
Il attrapa le dossier de la chaise de Tao Ran et se pencha.
— « Les caméras de la cour sont visibles, donc faciles à esquiver. Mais à l’extérieur, certaines doivent être planquées pour repérer les intrus. Passe-moi celles qui tournent toute la nuit. »
Tao Ran avait déjà ouvert les images avant qu’il ne finisse sa phrase.
Luo Wenzhou sortit son téléphone et y rouvrit la photo reçue plus tôt.
— « Tu as une caméra sur un chemin de gravier, avec un bassin ou quelque chose du genre ? »
— « Attends... Oui. Mais... pourquoi ? »
L’horodatage affichait 20 h pile.
L'écran restait immobile et complètement noir. En accélérant la lecture, l'ombre qui bloquait l'écran s'éloigna, c'était un oiseau. Les quatre coins de l'enregistrement étaient sombres, l'image centrale était parfois obstruée par des oiseaux.
La caméra était peut-être cachée dans un arbre.
Peu avant 20 h 50, une silhouette humaine apparut près de la poubelle. Tao Ran mit rapidement pause.
— « Attends... ce gars-là... C’est lui, non ? Si on avait encore les mégots, on pourrait comparer l’ADN. Mais après l’orage de cet après-m... »
Il s’interrompit en voyant le sourire de son capitaine.
— « Pourquoi tu souris ? »
Luo Wenzhou sortit un petit sac de preuves de sa poche, contenant plusieurs mégots.
— « Vas-y. Compare. »
Tao Ran en resta bouche bée.
— « Mais... Comment t’as... Où... »
— « Chut. »
Luo Wenzhou porta un doigt à ses lèvres, murmurant :
— « C’est un sale gosse insupportable qui me les a envoyés. »
Tao Ran écarquilla encore plus les yeux.
— « Quoi ? Vous avez signé un cessez-le-feu ? »
Mais son capitaine l’ignora et ramena son attention sur l’écran.
— « Il y a d’autres pistes dans le coin ? »
— « Attends. » Tao Ran déroula une carte annotée. « Ce chemin débouche
d’un côté sur le manoir Chengguang, de l’autre sur un lieu public. Et vu
sa direction, ce type n’est clairement pas allé au manoir. S’il a
continué tout droit, il a forcément atterri à l’arrêt de bus. »
— « J’adore les lieux publics », sourit Luo Wenzhou. « Pas besoin de s’embarrasser avec les héritiers plein aux as. »
Ils quittèrent le Commissariat Central sans perdre de temps, filant droit vers l'équipe de la Circulation, près de l’arrêt de bus.
La nuit s’épaississait, la rosée commençait à tomber. Luo Wenzhou éteignit la clim, baissa la vitre et laissa entrer l’air humide.
— « Si on met la main sur quelque chose ce soir, tu n’en parles à personne. Même pas à l’équipe. »
Tao Ran sursauta.
— « Quoi ? »
— « Rien. Mais d’ici quelques jours, le sous-bureau va sûrement exiger
le transfert du dossier. À ce moment-là, tu te concentres sur l’affaire
He Zhongyi. Le reste, laisse tomber. Et surtout, garde Zhang Donglai
“sous suspicion” un moment. Avec un peu de chance, il finira par se
souvenir de quelque chose. »
Le ton inhabituellement grave fit tourner la tête de Tao Ran.
Les yeux de Luo Wenzhou se plissèrent en un sourire.
— « Hé, si tu continues à me regarder comme ça, je vais mal me tenir. »
—
« Ça m’étonnerait, et puis ça ne t’avancerait à rien », répliqua Tao
Ran en levant les mains. « Dis donc, ton copain qui était venu jouer au
billard, il est passé où ? »
— « Oh, lui ? Parti étudier le chinois en Italie. »
Tao Ran faillit avaler de travers.
— « Sérieusement ? Ça existe, ça ? »
— « Pourquoi pas ? » Luo Wenzhou haussa les épaules, détendu, une main
sur le volant, l’autre à la vitre. « De toute façon, je ne suis pas
pressé. Quand mon vieux prendra enfin sa retraite, dans un an ou deux,
peut-être que je songerai à trouver quelqu’un. En attendant, je profite
de ma tranquillité. » Il souffla. « Lui, par contre… complètement accro
au boulot. Je ne comprends pas. Alors que moi, j’attends ma retraite
comme d’autres attendent le Nouvel An. »
Tao Ran poussa un long soupir.
— « Tu n’imagines pas ta chance. Ta famille est ouverte d’esprit. »
— « Chez toi, on te presse de te marier ? »
— « Tu n’as pas idée », grogna Tao Ran.
Luo Wenzhou lui jeta un coup d’œil.
— « Bon, moi, j’ai des goûts un peu spéciaux. Mais toi, ton problème, c’est quoi ? »
— « Facile », répondit Tao Ran, net et précis. « Je suis fauché. »
Le conducteur éclata de rire.
— « Pourquoi tu rigoles ? C’est factuel. Mon salaire part direct dans le prêt de l’appart. “Fauché” est un état civil à part entière. »
Tao Ran s’ébouriffa les cheveux, l’air vaguement résigné.
— « J’ai déjà eu du bol de réunir l’apport, donc bon. Un rendez-vous arrangé⁽³⁾, ça me suffit. Pas besoin d’épouser une déesse. »
Les phares découpèrent un panneau routier ; ils approchaient. Luo Wenzhou garda les yeux sur la route.
— « Alors, il y a une déesse quelque part ? »
— « Au lycée, il y avait une fille dans la classe d’à côté, une vraie Angie Chiu⁽⁴⁾.
Mais ça fait des années. Elle doit être mariée maintenant. Et si ce
n’est pas le cas, ça ne veut pas dire que j’ai mes chances. » Tao Ran
désigna la route. « On y est presque. Attends, je préviens les gars de
service. »
Cinq minutes plus tard, Luo Wenzhou gara la voiture, se tournant soudain vers son passager qui s'apprêtait à sortir :
— « Je veux te poser une question plutôt sérieuse. »
Tao Ran resta perplexe.
— « Quoi ? »
— « Supposons… Je dis bien, supposons que tu sois une femme », dit Luo Wenzhou. « Tu m’épouserais ou tu épouserais Fei Du ? »
Son ami, circonspect face à sa question, il insista :
— « Supposons. »
Tao Ran réfléchit longuement, puis conclut :
—
« Si j’étais une femme, je doute que je m’occuperais de vous deux. Je
passerais mes journées à me demander comment faire mon coming-out à ma
mère. »
— « Pas de coming-out. Toutes les femmes sont mortes. »
— « Alors les autres… »
— « Tous les hommes aussi », intervint Luo Wenzhou, incapable de garder son sérieux.
Souriant, il précisa :
— « Il ne reste que lui ou moi. »
Alors que plus de six milliards de personnes étaient rayées de la carte par les brèves paroles de Luo Wenzhou, Tao Ran grimaça.
Finalement, il dit d'un ton impassible :
— « Alors, je suppose que ce sera toi. »
Malgré tous ses efforts, Luo Wenzhou ne parvint pas à retenir son sourire narquois de quelqu’un venant de voler un poulet sous le nez du fermier.⁽⁵⁾
— « Tu me choisirais ? Tu es sûr ? »
Tao Ran compta sur ses doigts.
— « Je ne peux choisir que toi. Fei Du n'aura l'âge légal pour se marier⁽⁶⁾ que dans deux mois… Qu'est-ce que tu fais ? »
Luo Wenzhou était adossé à son siège et riait comme s'il venait de remporter une victoire éclatante.
Tao Ran ne comprenait absolument pas ce qui pouvait le réjouir. Il y réfléchit un instant, puis fut frappé par quelque chose qui lui donna la chair de poule. Secouant la tête, il sortit de la voiture.
Il n’imaginait pas Luo Wenzhou assez tordu pour enregistrer cette conversation.
⸻
Tant que cela ne concernait pas une propriété privée comme le Manoir Chengguang, vérifier les caméras de surveillance restait relativement simple pour le Commissariat Central.
La caméra de l’arrêt de bus n’avait pas enregistré l’heure précise à laquelle la personne soupçonnée d’être He Zhongyi était arrivée dans le secteur du manoir. En revanche, elle leur livra une énorme surprise ; vers 21 h, on distinguait cette personne sortant du chemin, marchant droit vers l’arrêt, attendant quelques minutes, puis montant dans le bus numéro 34.
Pendant ce temps, il avait consulté les informations de trajet – assez pour que Luo Wenzhou et Tao Ran confirment qu’il s’agissait bien de He Zhongyi.
À la même heure, une clinique de consultation psychologique terminait sa journée. Le dernier client se leva, remercia la docteure et sortit une boîte de chocolats soigneusement emballée.
— « Vous avez travaillé dur, Dr Bai. J’ai pensé que ce parfum vous plairait, alors je vous en ai apporté. »
Elle avait l’habitude. Fei Du excellait dans l’art de séduire. Toujours à l’heure, jamais une émotion de travers, toujours une petite attention raffinée, ni trop chère, ni trop ostentatoire. Même les femmes de ménage de la clinique le connaissaient.
Elle n’avait pas encore eu le temps de le remercier quand son téléphone vibra deux fois. Elle ravala ses paroles et lui fit signe d’un sourire de s’en occuper.
Fei Du inclina légèrement la tête, en signe de politesse, puis consulta son écran : deux messages.
Le premier, très bref :
« Merci beaucoup. »
Le second contenait un fichier audio accompagné d’un message :
« La politesse exige la réciprocité. »
Fei Du porta le téléphone à son oreille.
— « Supposons… Je dis bien, supposons que tu sois une femme. Tu m’épouserais ou tu épouserais Fei Du ? »
Ce que j'ai adoré au début avec ces deux-là, dans leur jeu du chat et de la souris, c'est qu'ils sont censés être "rivaux en amour", mais ils sont bien plus intéressés par l'idée de faire réagir l'autre. 😂
- Un fils battu devient un fils dévoué : L’expression traduit un proverbe chinois traditionnel : 棍棒底下出孝子 (gùnbàng dǐxià chū xiàozǐ),
littéralement « sous le bâton naît le fils filial ». Elle reflète une
conception éducative ancienne, aujourd’hui largement remise en question,
selon laquelle la discipline physique forgeait l’obéissance et la piété
filiale.
- Marmite : le chat s’appelle Yiguo (一锅), litt. « une marmite », d’où le jeu de mots.
- Rendez-vous arrangé : En Chine, le « rendez-vous arrangé » (相亲 xiāngqīn)
est une pratique courante où les familles, amis ou agences spécialisées
organisent une rencontre entre deux personnes célibataires en vue du
mariage. Cela peut aller du simple tête-à-tête arrangé par des proches à
de véritables « foires aux célibataires » dans certains parcs urbains,
où les parents affichent les profils de leurs enfants (âge, profession,
revenus, logement…). L’objectif est pragmatique : trouver un partenaire «
convenable » selon des critères sociaux, financiers ou familiaux, plus
que romantiques.
- Angie Chiu : Angie Chiu (赵雅芝, Zhào Yǎzhī)
est une actrice taïwanaise très populaire depuis les années 1970-1980.
Elle est connue pour sa beauté et son élégance, et est souvent
considérée comme une icône de charme dans les pays sinophones.
- Quelqu’un venant de voler un poulet sous le nez du fermier : L’expression chinoise « voler un poulet » (偷鸡, tōu jī)
vient de l’idiome complet « voler un poulet et perdre le riz »
(偷鸡不成蚀把米), qui décrit quelqu’un qui tente un petit coup fourré mais se
retrouve perdant au final. Dans l’usage courant, « voler un poulet » est
devenu une image comique pour désigner une victoire sournoise ou un
succès arraché en trichant un peu. Ici, Luo Wenzhou rit « comme s’il
venait de voler un poulet », autrement dit avec l’air satisfait de celui
qui vient de gagner par un coup bas ou une entourloupe — ce qui résume
assez bien sa mentalité.
- Âge légal du mariage en Chine : 22 ans pour les hommes, 20 ans pour les femmes. (Fei Du est encore un bébé 🥺)
🕵️♂️ Récapitulatif de l’enquête — Chapitre 9
Personnages :
🔸 Luo Yiguo : chat domestique de Luo Wenzhou, tyran domestique mais fidèle une fois satisfait
🔸 Dr Bai : psychologue "de" Fei Du
🔸 He Zhongyi : victime, identifié via la caméra de l’arrêt de bus
🔸 Zhang Donglai : suspect principal, suivi à travers les vidéos
Informations découvertes :
🔸 Zhang
Donglai apparaît à plusieurs reprises sur les vidéos, mais disparaît
par intermittence, notamment deux périodes critiques : vers 22 h (avec
une fille) et juste avant minuit.
🔸 La caméra de l’arrêt de bus confirme la présence de He Zhongyi dans le secteur du manoir vers 21 h.
🔸 Des mégots récupérés permettent d’envisager des tests ADN sur le suspect.
🔸 Fei Du continue de fournir des informations externes fiables, incluant des fichiers ou messages subtils.
Faits importants :
🔸 Luo Wenzhou planifie de garder certaines informations confidentielles pour contrôler l’enquête.
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🤣🤣 décidément j'adore ces deux là ! J'ai hâte de voir leur relation évoluer et j'espère qu'on ne perdra pas leur dynamique. Merci pour ces 2 chapitres ! Déjà hâte de lire la suite 😁
RépondreSupprimerJ'adore aussi leur dynamique. Elle m'a totalement séduite dès les premiers chapitres et voir leur relation évoluer est un vrai plaisir. Bon parfois douloureux, mais bref....
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